Après une tournée des visites des chantiers relevant du projet PDVIR, le maire de la ville, le Dr. Roger Mbassa Ndine, a pu se faire une idée concrète de l’état d’avancement des travaux. Ce même jour, notamment le 15 mai dernier, le magistrat municipal a tenu, en présence de ses proches collaborateurs, des responsables de l’Unité Technique de Liaison du PDVIR et plusieurs autres personnes, à dresser un bilan de ce qu’il a constaté sur le terrain.

Le compte rendu du Maire de la Ville ressort quelques points importants notamment le taux d’avancement des travaux des drains dans l’arrondissement de Douala 3e qui se situent en dessous de 50%. Quant aux autres sites visités, le pourcentage se situe à plus de 50% et et devrait  dans les 45 jours à venir atteindre  un taux d’avancement suffisamment importants. Par anticipation à la saison de pluie, la CUD entend mettre la pression sur les entreprises adjudicataires, pour qu’elles livrent les travaux à date comme convenu.  D’où la régularité  des descentes  du maire  sur  le terrain pour évaluer.

 Depuis le début de l’année,  nous en sommes à notre troisième descente.  Outre  la pression, nous venons aussi sur place pour résoudre   les problèmes qui se posent,  celui de la canalisation d’eau  par exemple ” explique le maire de la ville.

Autre hic observé sur le terrain, la voie de contournement de la zone industrielle de Bassa, ( une voie  2 x2 voies ) dont les travaux sont en cours de réalisation, bien qu’ils connaissent des perturbations du fait des entreprises industrielles qui sont installées sur le linéaire. Concernant celles-ci, le Maire de la ville promet de prendre de fermes dispositions.  

Dans le programme PDVIR, les chantiers routiers, ne sont pas en reste, et les taux d’avancement des travaux varient ici en fonction des sites, il faut donc mettre les bouchées doubles, pour qu’à la date du 30 juin 2024, le taux d’exécution atteigne 85-90%, des taux raisonnables et plus aisés à exécuter, avec les  menus travaux  qui restent à faire   pour se rapprocher ou atteindre la date-line du financement  qui est fixé au 30 juin. 

Précisons qu’après le délai du 30 mars dernier, un nouveau délai d’exécution du projet a été fixé au 30 juin 2024 et le maire de la ville s’est montré très rassurant quant au respect de cet nouvel échéance.

Une assurance réitérée par le Dr. Mbassa Ndine lorsque un homme de média s’est montré soucieux quant à l’impact que le non respect des délais de la réalisation des travaux peut avoir sur le financement de la Banque mondiale. “Si  nous arrivons à 85-90% même la Banque Mondiale comprendra et dans tous les cas, nous allons plaider   pour que le financement reste  disponible. Ce serait dommage que nous puissions le  perdre à quelques encablures de la ligne d’arrivée.  Dans certains chantiers  où le taux d’exécution est à 70%, la route passe déjà. L’enfouissement  des câbles  Enéo, le trottoir à faire ou  les arbres à planter peuvent expliquer le retard et cela est facilement gérable” affirmait le Maire de la ville.

Les Projets de développement des villes inclusives et résilientes (Pdvir), qui visent à désenclaver plusieurs arrondissements de la cité capitale, réunissent trois acteurs notamment la CUD, la Banque mondiale et le Gouvernement camerounais pour une enveloppe de 43 milliards.

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