La première cuvée de cette initiative sociale a officiellement reçu ses parchemins de fin de formation, le jeudi 23 janvier 2025 à la salle des actes Rudolphe Tokoto, au cours d’une brève cérémonie présidée par de le Dr. Roger Mbassa Ndine, maire de la ville.
Le Centre de formation professionnelle de l’excellence (Cfpe) de Douala et le Centre sous-régional de formation professionnelle et d’orientation (Cesrofop) ont servi de cadre d’apprentissage à ces jeunes, en les outillant aux métiers de la ville novateurs, complétés par une insertion en entreprise ou à l’entrepreneuriat dans les secteurs de l’émergence au Cameroun tels que la plomberie, la soudure, la réparation automobile, la mécatronique; électromécanique, la maintenance des systèmes informatiques et réseaux, la soudure metalique, la menuiserie…etc.
Sur les 70 jeunes des deux sexes sélectionnés pour la formation au départ , 69 sont arrivés en fin de formation, un étant décédé courant la formation ce qui met le taux de réussite à 95%.
La Ville de Douala entend intensifier pareille initiative novatrice pour sortir, voir éloigner les jeunes du chômage, de la prostitution, de la drogue et des mauvaise fréquentation, a énuméré le Dr Roger Mbassa Ndine maire de la ville de Douala, en l’entame de son propose de circonstances, arguant qu’ “en leur fournissant une formation professionnelle apte à l’auto-emploi, ils seront utile à la ville , ainsi qu’à leurs familles ” a-t-il indiqué.
L’exécutif municipal est consciente de cela, d’où sa volonté de capaciter les jeunes sans qualifications aux métiers de la ville fortement sollicités dont ont bénéficié les 70 jeunes équitablement sélectionnés pour participer à cette formation pratique de six(06) mois complétés par des stages en entreprise.
La presence du president en exercice de l’assemblée traditionnelle du Ngondo, atteste elle aussi de la volonté des gardiens de la tradition d’avoir une jeunesse compétentes et autonomes. Y ont également pris part, les responsables des centres de formations sélectionnés pour ce programme, ainsi que le délégué régional de l’emploi et de la formation professionnelle pour le littoral.
« J’ai été formé dans la soudure avec cette formation que le maire de la ville a pu insérer pour les jeunes. Je le remercie beaucoup. Je suis prêt à l’emploi », fait savoir Gustave Eboa, lauréat de cette première cuvée des métiers de la ville.
A sa suite, sa promotionnelle n’a pas cachée sa joie, « Je suis tellement contente. Je n’avais jamais rêvé faire la menuiserie métallique de ma vie. J’ai toujours aimé ce métier », s’est-elle exprimée Rachel Nadia Yindè, lauréate, habitante du quartier Bonendalè dans le quatrième arrondissement de la ville de Douala.
Le Dr Roger Mbassa Ndine patron de l’exécutif municipal de Douala, attache du prix à la pérennisation de cette initiative qui est à coup sûr une solution à l’insertion socio-professionnelle de la jeunesse en perte de repères. C’est dire que la formation aux métiers de la ville est donc une solutions appropriées pour sortir les jeunes de l’oisiveté et des maux qui freinent leur épanouissement.
” Comme je l’ai tantôt dit, nous avons ce programme qui est celui de qualification qui permet de capaciter ces jeunes dans les métiers qui sont les plus sollicités dans la ville comme la mécatronique, la soudure, la tuyauterie, etc. Et nous avons d’autres programmes qui permettent de sortir les jeunes de l’oisiveté. C’est le Programme des ambassadeurs du bon ordre urbain. Ils sont près de 300 dans les rues. Nous avons aussi Occupations jeunes qui est un programme qui permet de mettre les jeunes au service des travaux d’utilité collective dans la ville ; ils sont près de 600. Cela dit, chaque année, nous sortons de millier de jeunes de l’oisiveté. Nous leur offrons la possibilité au-delà de cette formation, d’entrer dans l’entreprise, de se faire une carrière ou bien de créer leurs propres entreprises. Nous allons continuer dans cette voie ” a-t-il expliqué, avant d’ajouter ” Et faire en sorte que nous puissions nous aussi contribuer comme le prescrit le gouvernement à la lutte contre le chômage et surtout l’oisiveté. C’est très important de donner une espérance à la jeunesse, et c’est ce que nous voulons faire ici à Douala “, a-t-il conclu
Comme solution pour une meilleure collaboration des centres de formations, et la ville de Douala, également pour la recherche d’une formation efficace et bénéfique à la fois pour la ville et la jeunesse, un document de près de 300 pages intitulé “Étude sur le développement des formations professionnelles”, a été remis au premier magistrat municipal de la cité économique du Cameroun, par le directeur du Cesrofop, un artisan de l’autonomisation des jeunes.
Dim Dim