C’est ce qui ressort de la deuxième réunion de concertation du comité de pilotage de ce projet des réflexions sur la structuration et de modernisation du secteur, qui s’est tenue à la salle Rudolf Tokoto de la CUD, le jeudi 15 avril 2025.

L’objectif de ce projet commun aux exécutifs communautaires de Douala et Edéa, est de trouver une solution sur la durée au problème de divagation de bovins dans la ville, de mettre en place des abattoirs publics et modernes correspondant aux besoins de la ville d’aujourd’hui.
Mieux, de créer les conditions nécessaires pour l’amélioration de la chaîne de froid pour préserver la qualité des produits, déterminer les projets inclusifs à mettre en lien avec la dite filière aussi bien à Edéa qu’à Douala, ou à Maroua, et de définir les différentes orientations stratégiques relatives à cette filière. Ce, pour aménager dans la zone rural de la ville d’Edéa les espaces de transhumance, d’engraissage et des aires de repos pour les camionneurs.

Le deuxième comité de pilotage de ce comité conjointement installé a ” passé en revue, les aspects fonciers, le chronogramme de réalisation de ce projet, les grandes lignes étant arrêtées, les dispositions vont être prises pour que le foncier ne soit pas un problème ” a déclaré le Dr. Roger Mbassa Ndine, maire de la ville de Douala, qui reste prudent sur les questions foncières qui sont un élément essentiel pour la matérialisation de ce projet.

L’initiative louable et salutaire pour les populations qui sont les premières bénéficiaires de la restructuration et la modernisation de la filière. Or, il se pose un problème d’espace qui impose un recours au foncier.
Pour le Dr Emmanuel Nlend, maire de la ville d’Edéa, les premières prévisions font état d’une superficie de près de 100 ha nécessaires pour la réalisation du projet, soient 60 ha à Edea; 35 ha dans à la Dibamba, et le reste sera fourni par la ville de Douala.

Il convient de relever, que le projet doit répondre à un certain nombre de besoins, dans la ville d’Edea il s’agira de : ” D’améliorer la qualité, et la quantité en fourniture de la viande de bovine de façon générale e la filière bovine dans les villes d’Edéa ” explique le Dr Emmanuel Nlend, qui précise aussi que le projet a également une vocation sociale : « créer des emplois, assurer des formations dans le domaine et favoriser l’accès à la viande de qualité aux populations à un cout maitrisé ». a-t-il indiqué.

A l’issue de cette rencontre, les maires ont annoncé le lancement officiel des activités du projet pour le mois de juillet prochain. La ville choisie pour la circonstance reste dénommée, il peut s’agir d’Edéa ou à Douala.
Après quoi, suivra la phase de sensibilisation entre juillet et août mais avant, il faudra recenser les différents acteurs impliqués dans le projet. Sur ce, les maires ont demandé que leur soit présentée une meilleure cartographie foncière des sites sollicités.

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