A travers, une convention signée ce 24 décembre à Douala, la Communauté urbaine de Douala et la Communauté urbaine d’Edéa se sont engagées à mettre en commun leurs efforts en vue d’une meilleure réalisation de leurs projets d’intérêts communs et d’amélioration de l’attractivité de leurs villes.
Les deux maires ont mutuellement engagé leurs institutions pour un partage d’expérience, de projets et de visons communes afin de rechercher le bien être des populations à travers le développement local intercommunalité.
La coopération institutionnelle, le tourisme, la culture, la police municipale, le management environnemental, la fiscalité locale, le développement et la planification urbaine; tels sont les axes de collaboration de cette convention qui mettra en exergue le développement de la filière bovine.
A cela, il faut ajouter, tous les domaines pouvant contribuer à l’amélioration de l’attractivité des villes de Douala et d’Edéa. Pour le Dr Roger Mbassa Ndine, Il s’agit d’un projet ambitieux porteur des valeurs économiques, car ” la signature d’une convention est le début d’une aventure. La mettre en marche reviens à trouver les mécanismes pour son bon fonctionnement ” a déclaré le maire de la ville de Douala.
Aussi, entre ces deux villes, il existe déjà un socle historique et géographique, c’est dire que la convention de coopération qui prend effet ce jour de signature contribuera à renforcer la base du socle économique de notre région, renchérit le premier magistrat de la cité économique du Cameroun.
Toutefois, il s’agira à travers cette coopération, de mieux mettre en commun les moyens dont disposent les deux villes et que le développement de Douala et Edéa soient mieux mis en œuvre.
Accompagné d’une importante délégation, en l’occurrence le président de la commission Finance, de la ville d’Edea; du chef du village Ngombe, le Dr. Albert Emmanuel Nleng, maire de la ville d’Edea, relève que, la signature de cette convention vise à consolider le lien historique mais aussi de proximité, car la ville de Douala s’étend jusqu’ à la Dibamba. ” c’est donc une démarche naturelle de signer une convention pour pouvoir mieux encadrer , mieux structurer la dynamique que nous voulons pour nos deux collectivités “dira-t-il. Il a d’ailleurs salué la confiance du Maire de la ville de Douala qui a accepté de faire confiance à sa ville, ” la ville d’Edea est une ville d’opportunités… “ a-t-il conclu.
La nécessité d’un comité de suivi
Pour un projet d’une telle envergure, il est apparu plus que nécessaire de mettre en place un comité de suivi et de pilotage (comme mentionné dans l’accord). Ce dernier aura pour but la définition des axes stratégiques de la coopération et orienter les activités dédiées et évaluer la coopération entre autre. On a veillé à part égale à la présence égalitaire des deux exécutifs communaux, en commençant par la présence des deux maires de villes et de leurs chargés des affaires économiques respectifs. Notons pour finir que le-dit comité sera assisté par un secrétariat technique chargé d’implémenter les décisions de celui-ci, notamment en ce qui concerne le développement de la filière bovine, objectif très concerné par cet accord que le comité de pilotage sera chargé d’atteindre pour le bien des populations de Douala et Edea La coopération est conclue pour une durée de deux ans à compter de sa date de signature par la dernière Partie signataire. « Les Parties conviendront de la reconduction par voie d’avenant après évaluation des engagements respectifs, pour une durée égale ». L’intercommunalité n’est pas juste un engagement de principe, des projets concrets sont déjà en train de se mettre en place et ce n’est que la porte ouverte à une collaboration plus intense avec la ville de Douala, ont laissé transparaître les deux maires dans leurs allocutions. Prenant la parole sur le pupitre, lors de la cérémonie marquant la signature de la-dite convention, le Dr Roger Mbassa Ndinè a magnifié, l’esprit d’’intercommunalité qui sous-entend l’initiative des deux communautés urbaines : « Par ce geste, nul doute que nous matérialisons par les faits la coopération décentralisée en marche, que dis-je, l’intercommunalité entre nos deux cités, et telle que prévoit la Loi de décembre 2019 ». Par ailleurs, Il ne s’agit pas d’intercommunalité juste de principe. ” Évidement derrière tout cela il y a des projets. L’un de ces projets qui est déjà dans la pipe c’est celui de la transhumance et de la commercialisation du bétail dans la ville de Douala. Elle se fera en partenariat avec les communes du nord qui sont la zone de production. Edéa sera une zone de transhumance ” expliquait le maire d’Edéa : .
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