Garant du développement de la Centrafrique depuis le 30 mars 2016, le Président Faustin Archange Touadéra a entamé un vaste programme de transformation de son pays. Un programme qui vise à terme à bâtir un pays solide, puissant et prospère et même contribuer à une redynamisation considérable du continent africain. Pour lui, il est question de poursuivre la noble vision des pères fondateurs du panafricanisme tel  Barthélemy Boganda, Kwame Nkrumah

D’après le ministre en charge des Grands Travaux et des Investissements stratégiques, Pascal Bida Koyagbélé, le Chef de l’Etat fonde sa vision de développement de l’Afrique et de la Centrafrique sur de nombreux piliers dont l’agriculture. Il est question pour ce passionné entre autres d’agriculture et par ailleurs premier producteur de riz dans son pays (activité qui lui a permis de financer sa campagne en 2016), d’œuvrer à satisfaire la demande du continent africain d’abord ; une Afrique qui représente un marché prometteur et porteur avec 30%  de la population mondiale.

Fort d’une superficie de 623.000 km2, le pays de Barthélemy Boganda,  regorge d’un énorme potentiel qui peut le permettre de nourrir le monde et dispose de terres beaucoup plus fertiles avec de l’eau en abondance. « Nous avons beaucoup plus d’espaces à offrir pour produire et nourrir l’Afrique » affirmait le ministre Pascal Bida Koyagbélé. « Après analyses, nous nous sommes rendu compte que l’agriculture peut générer en RCA entre 350 et 500 milliards de dollars. C’est une manne considérable de ressources et de revenus » ajoutait-il.

La matérialisation du projet politique de développement du secteur agricole dont l’objectif est de faire de la RCA un grenier de l’Afrique et même du monde, passera par un ensemble de mesures concrètes déjà bien structurées par le Pr. Touadéra. Il s’agit notamment de la création d’une banque agricole qui va financer cette révolution agricole, accompagner tous les porteurs de projet dans le secteur agricole. La création des centres de formation agricole est également à l’ordre du jour car pour le Président, il est question de développer une agriculture bio qui s’adapte aux progrès techniques et technologiques, une agriculture saine respectueuse de l’Homme et de l’environnement. Il sera également question de construire dans chaque village des Hangars, des unités de stockage ; de mécaniser l’agriculture en outrance tout en utilisant des solutions de production bio notamment des engrais bio et non des engrais chimiques. « Il est question de mettre une banque de semence, des semences de qualité adaptées à notre environnement, vont être triées et mises à la disposition des paysans. Il va falloir adapter certaines cultures à notre environnement, à l’instar du blé, le chef de l’Etat a déjà promu une production tropicale, nous avons des chercheurs qui sont sur le terrain qui s’évertuent à avoir une production tropicale du blé. Le Président ambitionne d’aboutir à une production de blé qui va satisfaire la demande en Afrique et même d’une partie du monde. Il s’inspire de Thomas Sankara qui soutenait que nous devons produire ce que nous consommons et consommer ce que nous produisons » laissait entendre le Ministre des Grands Travaux et des Investissements stratégiques.

Ministre en charge des grands Travaux et des Investissements stratégiques, Pascal Bida Koyagbélé

Faire de l’Afrique et de la RCA, des zones d’industrialisation à outrance dans lesquelles toutes les ressources sont transformées localement ; telle est l’une des fortes motivations du Président Touadéra. Pour lui, la concrétisation de cette vision la création d’une banque du commerce et de l’industrie qui servira à financer les projets d’industrialisation portés par les Africains, à promouvoir le développement des différents types d’industrie. Dans cette même logique, ce panafricaniste dans l’âme envisage d’offrir des formations à la jeunesse africaine et centrafricaine afin de mieux l’outiller, de la doter des compétences et des ressources nécessaires pour la concrétisation de leur projet d’industrialisation. Autre initiative, la création d’une banque de l’innovation qui avec le concours de la banque du commerce  et de l’industrie, permettront à l’Afrique de pouvoir initier la prochaine révolution industrielle.

Pionnier non seulement sur le plan étatique mais aussi sur le plan mondial, le Président Touadéra est aujourd’hui à l’avant-garde de ce combat de la crypto monnaie. « L’esprit de cette crypto monnaie relève de la révolution économique qauntique. Cette approche quantique de l’économie est une approche généreuse. Il est question de défendre le droit de l’accès à la richesse pour tous » renseignait le Ministre Pascal Bida Koyagbélé.  A travers cette approche, il est question de pouvoir mettre en place un système qui permet aux uns et aux autres, peu importe où ils se trouvent de pouvoir avoir accès à la richesse à partir de tout support numérique dont le téléphone ; à partir duquel ils peuvent vendre leur ressource sur la block Chain et gagné de l’argent. Elle donne une réelle autonomie car elle permet de contourner les mécanismes mises en place par les institutions monétaires. Elle permet d’avoir accès librement à un marché mondial à travers la blockchain qui représente aujourd’hui un marché de 15 trillions d’échanges. Avec cette révolution crypto, le président met en place un cadre réglementaire qui permet d’échanger en toute transparence et avec une réelle traçabilité ; un cadre qui favorise une véritable célérité dans la circulation des échanges, de la monnaie ; un cadre qui garantit un véritable développement économique.

Source: Magazine Afrique Révélations

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