C’est une découverte abjecte et effroyable, une découverte de plus et une découverte de trop que les populations du quartier Bonamoussadi à Douala, la capitale économique du Cameroun viennent de faire ce lundi 29 juin 2020. Deux jeunes hommes attrapés dans un domicile du quartier entrain de s’amouracher. Un phénomène scandaleux dans un pays où l’homosexualité est formellement interdite par les lois camerounaises. Des ébats sexuels, un tableau horrible et malsain qui ont déchainé la colère des voisins et d’autres habitants du quartier venus en découdre avec les infortunés. Une scène qui a failli tourner au lynchage si les forces de l’ordre de passage dans le coin
n’étaient pas intervenus. Les deux jeunes hommes certainement homosexuels méditent leur sort au commissariat du 12eme arrondissement de Douala. Ils risquent 5 ans d’emprisonnement et une amende de 200000 selon l’article 347-1 du code pénal camerounais.


Douala, lundi 29 juin 2020 dans le 5eme arrondissement. Nous sommes en début de soirée et la plupart des habitants du quartier Bonamoussadi sont de retour dans leurs domiciles respectifs. Mais ce qu’ils ne savent pas encore, c’est que l’un des habitants du quartier va faire une terrible découverte qui viendra bouleverser le cours de cette soirée qui s’annonçait pourtant très belle.

Roger réside dans un immeuble du quartier. Il vient de rentrer de son boulot et comme d’habitude il ne manque pas de saluer ses voisins. C’est alors qu’il se rend chez l’un d’entre eux, chez Philippe, son voisin le plus proche. Lorsqu’il a appuyé le poignée de la porte de son appartement, elle s’est ouverte sans autre cérémonie et il est tombé sur ce qu’il qualifie lui-même de « scène d’horreur ».


Ce jour-là, son voisin Philippe, 20 ans, entrain d’embrasser sur la bouche et
visiblement avec amour un autre homme, Antoine 18 ans, sur son grand canapé…
les deux tourtereaux « avaient même déjà commencé à se retirer leurs vêtements »
selon ce que raconte Roger. Face à ce tableau qui sort de l’ordinaire, Roger a été
pris de panique et de peur et a décidé d’alerter d’autres voisins par des cris et des hurlements. Roger n’avait jamais vu ce genre de chose et n’avait jamais soupçonné que Philippe pouvait être un homosexuel au point de se livrer à ces pratiques maléfiques et anti-africaines.


Une scène dégoûtante, choquante et insoutenable qui a poussé la vingtaine de
personnes venue voir les faits à donner une bonne correction à ces deux jeunes
hommes pour avoir bafoué les lois du pays en se livrant à de tels actes contre-nature. Les deux hommes ont été soigneusement tabassés, suffisamment amochés et n’ont eu la vie sauve que grâce aux policiers du commissariat du 12eme arrondissement qui sont venus le faire sortir de cette foule en furie.


Nous avons aussi appris que Phillipe est l’un des enfants d’un député bien connu
au Cameroun et qu’il ne savait pas que son fils était homosexuel. Depuis quelques
heures, Philippe et Anatole méditent sur leur sort dans les cellules du Commissariat du cinquième arrondissement de Douala. Une désacralisation des valeurs africaines qui pourraient conduire les deux jeunes hommes à un emprisonnement ferme de 6 mois à 5 ans doublé d’une amende de 20.000 à 200.000 fcfa selon ce que prévoit le code pénal camerounais en cas de flagrant délit d’homosexualité.


Un phénomène d’homosexualité qui s’observe de plus en plus au Cameroun et surtout dans les grandes métropoles comme Douala depuis ces 5 dernières
années et que les autorités du pays tentent d’éradiquer par tous les moyens.

Hermine AYINDA

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